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 Microcrédit: «Notre secteur a stabilisé des centaines de milliers d’emplois» Entretien avec Youssef Bencheqroun, DG d’Alamana.

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Microcrédit: «Notre secteur a stabilisé des centaines de milliers d’emplois»  Entretien avec Youssef Bencheqroun, DG d’Alamana.   Empty
MessageSujet: Microcrédit: «Notre secteur a stabilisé des centaines de milliers d’emplois» Entretien avec Youssef Bencheqroun, DG d’Alamana.    Microcrédit: «Notre secteur a stabilisé des centaines de milliers d’emplois»  Entretien avec Youssef Bencheqroun, DG d’Alamana.   Icon_minitimeLun 9 Jan - 11:45

3 millions de prêts d’une valeur de 20 milliards de DH en 10 ans
Près de la moitié accordée dans des régions rurales enclavées

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Youssef Bencheqroun, DG d’Al Amana Microfinance, plaide pour une levée des obstacles au déploiement de la microfinance, secteur dans lequel notre pays jouit d’une notoriété internationale, fort contributeur à l’emploi, et dont le taux de pénétration demeure en deçà du potentiel, par rapport à des pays au niveau de développement comparable. Selon lui, le passage au statut de société de financement voire de banque permettra d’apporter de nouvelles ressources en fonds propres, diversifier le tour de table et améliorer les performances opérationnelles.

- L’Economiste: Quel est le bilan d’Al Amana Microfinance en 2011?
- Youssef Bencheqroun: Cette année a été l’occasion de renforcer substantiellement nos fondamentaux opérationnels et nos fonds propres, de hisser nos résultats à de meilleurs standards de performance, de consolider notre mission, notre vision et nos valeurs dans le cadre du Projet d’Entreprise. Ainsi, plus que jamais, l’expérience de nos 2100 salariés nous renforce dans notre mission d’acteur du développement socio-économique de notre Pays par le biais de l’inclusion financière.
Notre objectif est au minimum de réitérer les réalisations accomplies depuis 10 ans et de les améliorer. Je rappelle que nous avons distribué 3 millions de prêts à des populations considérées comme exclues des systèmes classiques pour 20 milliards de DH. 40 à 50% de ces sommes l’ont été dans des régions rurales enclavées. Nous sommes souvent premier partenaire financier de communautés villageoises et douars. Différentes études convergent sur un constat: notre secteur a stabilisé des centaines de milliers d’emplois et contribué à générer un grand nombre d’emplois indirects liés au développement des micro-entreprises financées.

- Comment se porte le secteur du microcrédit au Maroc?
- On peut considérer que le secteur est sorti plus renforcé de la crise de 2008-2009. En effet des changements conséquents ont été menés, faisant évoluer notre modèle, qui, rappelons le, fait l’objet d’une large reconnaissance internationale, en l’adaptant progressivement aux nouvelles donnes socio-économiques. Parmi elles, l’impératif de performance économique, afin de disposer des moyens de desservir une proportion de population bien plus grande et d’introduire des produits et services sur mesure. Cette meilleure robustesse permettra à la micro-finance marocaine d’atteindre ses objectifs de contributeur à l’emploi. Autre donne, la nécessité de faire preuve de pédagogie et de faire connaître les réalisations exceptionnelles du secteur. On constate un certain décalage entre sa perception très positive à l’étranger et sa perception au Maroc.

- Qu’avez-vous prévu dans ce sens?
- D’abord un recentrage fort sur le client micro-entrepreneur. Nous aspirons à être l’organisation préférée de nos clients. Il s’agit donc de leur amener plus que des crédits: les aider à se prémunir contre les aléas de la vie, à soutenir la croissance de leur production, moderniser les procédés.

. Bref, consolider leur capacité à résister aux crises et à devenir des partenaires économiques dignes et pérennes.
Notre plan prévoit aussi de profiter du rythme d’innovations tant technologiques que dans la gestion du risque et de la connaissance clients. Ces objectifs supposent de faire évoluer notre dispositif au même rythme et donc améliorer nos principaux process RH, SI.

. Enfin, augmenter le taux de pénétration en proposant des services aux régions peu desservies, s’ouvrir de nouveaux segments comme la TPE, faire évoluer la reconnaissance de la marque.



- Où en est le projet de transformation du statut des associations de microcrédit?
- Je rappelle que ce projet vise à faire évoluer notre gouvernance du statut associatif à celui de société de financement, voire de banque. Le projet de loi avait été adopté en Conseil des ministres et attend d’être voté par le Parlement. Il vise à apporter de nouvelles ressources en fonds propres, qui s’élèveront à près de 550 millions de DH en 2011, diversifier le tour de table et améliorer encore plus les performances opérationnelles, notamment en introduisant de nouveaux services financiers comme la micro-assurance, les transferts d’argent…

- Qu’attend le secteur des pouvoirs publics?
- La FNAM (Fédération nationale des associations de microcrédit) est plus habilitée à donner de la visibilité sur cette question. Pour Al Amana, il semble bien indiqué d’approfondir les relations de synergie, nous permettant de lever les obstacles au déploiement d’une micro-finance qui a largement démontré son utilité et dont le taux de pénétration demeure en deçà du potentiel, par rapport à des pays au niveau de développement comparable. Cette collaboration pour être efficace pourrait être basée sur un dialogue régulier dont le point de départ serait la feuille de route 2010-2020 que le secteur vient de boucler ; et qui peut même faire l’objet d’un véritable contrat programme.

Propos recueillis par Aziza EL AFFAS
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